Activités équines

Observatoire économique des activités équines – 2014

Temps de lecture : 5 minutes

Les élevages de chevaux de sport en difficulté

Cela fait déjà 6 ans que notre réseau de franchise utilise les données comptables des départements qui participent à notre observatoire économique. Cette année est une année charnière puisque nous passons la barre des 600 dossiers traités et exploités sur les années 2012 et 2013.
Ce groupe, constant sur les 2 ans, permet de vraies comparaisons avec une nouveauté pour cette édition. En effet, nous sortons 3 groupes pour les centres équestres soit 6 pages d’analyses supplémentaires afin d’être au plus proche des structures de nos adhérent.e.s et des différences départementales.
En référence aux données économiques et statistiques du cheval en France, le nombre d’élevage a diminué en 2013 avec des baisses d’effectifs également chez les trotteurs. Nous constatons une production de chevaux de selle qui régresse nettement. Les élevages de chevaux de sport sont en difficulté en 2013 alors que la France compte une production de trotteurs importante et que le marché des chevaux de galop affiche une nette progression.
Le monde du cheval de sport et celui des centres équestres supportent une baisse de rentabilité significative. Ces activités sont très dépendantes d’une clientèle de particulier.ère.s sensible au prix et donc aux incidences de la TVA.

L E X I Q U E :
ETP : Équivalent Temps Plein
SAU : Surface Agricole Utile
EBE : Excédent Brut d’Exploitation

Centres équestres – Échantillon total :

Un produit qui n’évolue guère entre les deux années puisqu’il stagne à hauteur de 128 000 € pour les 243 dossiers retenus dans le groupe centres équestres dont 35 % des produits sont composés de pensions.
L’excédent brut d’exploitation semble figé à 28 500 3 soit un EBE sur produit de 22 %. Il reste 15 000 € au dirigeant ou à la dirigeante après avoir remboursé les annuités pour faire face aux prélèvements privés et à l’autofinancement. Le taux d’endettement des structures reste à 52 %. Le quartile supérieur voit son résultat multiplié par trois par rapport à la moyenne du groupe alors que le résultat du groupe n’a jamais été aussi bas.

Centres équestres – ETP < 1 :

Pas de grande différence entre l’ensemble du groupe de centres équestre ayant un ETP inférieur à 1 et le quartile supérieur au niveau des moyens de production. Nous sommes réellement sur une analyse faite sur 69 dossiers disposant d’un équivalent temps plein. Ces derniers réalisent en moyenne 64 000 € de produits soit la moitié du chiffre d’affaires du groupe total. Cet échantillon est composé de nombreuses structures qui ont une activité saisonnière et pour certaines une double activité.
L’excédent brut est descendu entre les deux années en dessous de la barre des 10 000 € représentant seulement 15 % des produits. L’excédent brut couvre à peine pour 2013 les annuités. Il n’y a pas de marge de manœuvre pour les prélèvements
privés et l’autofinancement
car les professionnels et professionnelles ont réalisé des apports privés pour équilibrer leurs besoins.

Centres équestres – ETP de 1 à 3 :

Cet échantillon total est composé de 130 dossiers qui sont installés sur 18 hectares avec deux ETP en moyenne. Les produits sont stabilisés un peu en dessous des 122 000 € avec 33 % de pensions facturées. L’EBE sur produit a augmenté de 3 points pour atteindre 25 % soit un taux supérieur au groupe total.
Le résultat est en augmentation de 4 000 € après un effort effectué au niveau des postes de charges. Le maintien des frais vétérinaires et des frais d’élevage est au même niveau sur les deux années. Les annuités ont augmenté de 2 000 € entre
2012 et 2013. Les prélèvements privés sont de 6 000 €. Le taux d’endettement est en augmentation de 4 points, il passe de 52 à 56 %.

Centres équestres – ETP > 3 :

Ce groupe représente 44 dossiers de centres équestres qui ont un nombre d’équivalents temps plein égal ou supérieur à trois. Ces centres équestres encaissent un peu plus de 55 000 € de produits par ETP. Les charges externes ont augmenté de 2 500 € entre les deux années avec un effet de main d’oeuvre de + 0,14 ETP.
L’excédent brut est en baisse de 7 000 € en dépassant à peine les 53 000 €. Il représente 21 % des produits pour 2013.
Les annuités sur EBE ont augmenté de 7 points pour atteindre 40 % en 2013. C’est le seul groupe qui enregistre des prélèvements privés de 20 000 € en 2013. Le taux d’endettement est le plus faible des trois groupes de centres équestres présentés, soit 46 %.

Élevages galopeurs :

Pour les élevage de galopeurs, les produits sont en baisse de 36 000 € entre les deux années, même si le marché des chevaux de galop affiche au niveau national une progression. Les clôtures en cours d’année n’ont pas bénéficié de la hausse du marché à la vente. Les charges opérationnelles ont augmenté de 6 000 €. Elles représentent 34 % des produits. Les charges externes ont, elles aussi, augmenté de 2 points soit 24 % des produits. L’excédent brut est descendu en dessous de la barre des 85 000 €. Le résultat d’exploitation est en baisse de 50 000 € entre 2012 et 2013. L’EBE sur produit est en baisse de 11 points, il passe de 33 à 22 %.
Les annuités sur EBE représentent 42 %. Le taux d’endettement est de 53 % soit 3 points de plus que l’année 2012.

Élevages chevaux de sport :

C’est un groupe de 64 dossiers d’élevage de chevaux de sport qui a été analysé pour ces deux années avec des moyens de production identiques entre les deux années. Même si les pensions représentent 60 % des produits, ces derniers sont en baisse de 6 000 €. Les ventes de jeunes chevaux sont en régression en nombre et en chiffre d’affaires. Les élevages ont du mal à commercialiser leurs jeunes chevaux. Ils sont contraints de les conserver pour les vendre en dessous de leurs coûts de production. Les charges opérationnelles ont augmenté de 3 % et les charges externes de deux points. L’excédent brut est descendu en dessous des 25 000 €. Alors que le résultat de l’exercice dépassait les 10 000 € en 2012, il est quasiment à zéro pour 2013. Les annuités sur EBE ont augmenté de 17 points. Les professionnel.le.s ont eu recours à des apports extérieurs pour assurer leurs prélèvements privés.

Élevages trotteurs :

Le groupe étudié représente 85 dossiers d’élevage de trotteurs qui détiennent une surface moyenne de 58 hectares. Les produits sont en 2013 en dessous des 200 000 € avec des charges opérationnelles dont les frais d’élevage représentent 20 %. Ces derniers sont en légère augmentation de 1 point.
Le prix moyen, tous chevaux confondus, pour le marché des courses au trot est en baisse de 2 000 € en 2013. Le nombre de trotteurs commercialisés aux enchères est de 1 800 sur l’année 2013, avec un prix moyen qui dépasse les 11 000 €. L’excédent brut d’exploitation qui représente 33 % des produits est en baisse de 3 500 € entre les deux années. Le taux d’endettement s’est stabilisé à 36 % même si les annuités ont augmenté en dépassant les 25 000 €. Le groupe élevages de trotteurs conserve un bon EBE à plus de 65 000 € pour faire face aux annuités de 26 000 €.

Centres entraînement publics de galop :

Notre échantillon retenu comporte plus de 2 080 chevaux à l’entraînement pour le galop. Nous constatons une baisse du produit global de 3,5 % entre les deux exercices soit 24 000 € avec un EBE en baisse de 22 000 € entre les deux années.
Nous assistons à une stabilisation des charges opérationnelles par équivalent temps plein aussi stables pour le groupe que pour le quartile supérieur. Elles restent à hauteur de 27 000 € soit 35 % du total des charges. Le résultat de l’exercice est en baisse d’un peu moins de 15 000 €. Il descend en dessous des 55 000 €. La structure financière est très fragile avec 99 % de taux d’endettement et une baisse importante des capitaux propres de 39 000 €.

Centres entraînement de trot :

L’échantillon des centres d’entraînement de trot utilisé pour cet observatoire économique est composé de 166 dossiers dont le produit a augmenté de plus de 12 000 €. Le quartile supérieur a vu ses produits augmenter de 50 000 €. Notre échantillon a changé pour ces deux années avec des dossiers un peu plus solides financièrement, ce qui peut expliquer en partie ces augmentations.
Les pensions facturées ne représentent que 29 % des produits. Les charges opérationnelles et les charges externes sont stabilisées par rapport aux produits. L’excédent brut a augmenté de 7 000 € entre les deux années. Il représente 30 % des
produits. Le taux d’endettement passe de 54 à 56 %. Les annuités ont baissé de plus de 5 000 €.

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Observatoire économique des activités équines – 2013

Temps de lecture : 4 minutes

Des résultats très variables !

Nous assistons à une diminution des effectifs d’élevage en 2012 qui touche toutes les productions et les structures de plus de 3 juments perdent depuis 2007 au moins 16 % de juments. Le nombre de juments saillies est également en baisse en lien avec la conjoncture économique.
Si les élevages de chevaux de sport maintiennent leurs résultats, les centres équestres voient quant à eux, une diminution nette de leurs revenus. Les modifications liées aux changements des taux de TVA auront sûrement des effets sur les marges des professionnels.
Le marché des chevaux de galop est reparti à la baisse en 2012 après la hausse de 2011 et seules les ventes de trotteurs, ont affiché une progression pour le monde des courses.
Pour la cinquième année consécutive, le réseau EQUICER présente un observatoire composé de 400 dossiers permettant une analyse de six activités équines différentes. Cet outil doit servir de base de travail pour les professionnel.le.s pour connaître de façon très précise leurs coûts de production afin de conserver des activités rentables et vivre de leur passion.

L E X I Q U E :
ETP : Équivalent Temps Plein
SAU : Surface Agricole Utile
EBE : Excédent Brut d’Exploitation

Centres équestres :

L’échantillon des centres équestres est composé de 105 dossiers avec une surface identique à l’année passée et des unités de travail stables pour ces deux années analysées. Les produits se stabilisent à hauteur de 134 000 € pour la moyenne du groupe alors que le quartile supérieur enregistre une baisse de ses produits de plus de 8 000 €.

Les pensions facturées représentent 27 % des produits pour les deux années. Même si la marge brute et la valeur ajoutée semblent stabilisées, l’excédent brut est en baisse de 3000 €. Cette baisse est due pour 75 % à l’augmentation du poste charges de main d’oeuvre. Les annuités par ETP sont en augmentation de 860 € pour atteindre un total de 14 000 € en moyenne par dossier. Le taux d’endettement qui était monté de 3 points entre 2010 et 2011 est à 52 %.
A noter : Les professionnels et professionnles réalisent le résultat le plus bas depuis 2009.

Élevages galopeurs :

Les produits des élevages de galop sont en augmentation de 42 000 € entre 2011 et 2012 avec des moyens de production identiques (+ 9 170 € par ETP entre les deux années). Les pensions représentent 47 % des produits pour atteindre 156 000 €. L’excédent brut est en augmentation de plus de 40 000 €.
Le résultat d’exploitation a pratiquement doublé entre les deux années et dépasse les 78 000 € contre 40 000 € en 2011. L’EBE sur produit est en augmentation de 9 % par rapport à 2011 et atteint 34 % en 2012. Il est à noter que les charges opérationnelles sont stables (en 3/ETP).
Le taux d’endettement a pris 9 points cette année. Cette augmentation est due aux dettes financières à court terme qui ont augmenté de plus de 57 000 €.

Élevages chevaux de sport :

Les élevages de chevaux de sport représentent un échantillon de 45 dossiers composé d’entreprises dont la surface dépasse les 60 hectares. Les produits sont en augmentation sensible de 16 000 € soit plus de 91 000 € par ETP et les pensions sont stabilisées à 32 % du montant total des produits. Malgré les augmentations des produits, l’excédent brut d’exploitation
n’augmente que de 4 000 € car les postes de charges sont en augmentation, dont les charges opérationnelles qui ont augmenté de 6 000 € (frais vétérinaires, frais d’élevage…).
Le résultat de l’exercice augmente de 2 000 € seulement. Les charges de main d’oeuvre ont également augmenté. Même si le montant des annuités est identique entre 2012 et 2011, le taux d’endettement a augmenté de 2 points et passe à 45 %.
Sources FENCES et NASH : prix moyen des 3 ans à 13 000 € pour 2012.

Élevages trotteurs :

Un groupe de 50 élevages de trotteurs analysé pour ces deux années qui réalise 219 000 € de produits soit 132 000 € par ETP, dont les pensions atteignent 60 000 € en moyenne.

Le quartile supérieur enregistre 192 000 € par ETP. La marge brute progresse de 12 000 €, mais l’EBE seulement de 7 000 €, cette différence étant liée à l’augmentation des charges externes. L’EBE sur produit est stable à 40 %. La part des capitaux propres atteint les 61 % et les élevages de trotteurs conservent une bonne situation (bilan) à court terme. Le groupe d’élevages de trotteurs enregistre le taux d’endettement le plus bas de cet observatoire avec 39 %.
Sources Arqana Trot, AETCE, association des éleveurs normands : 1 905 trotteurs vendus aux enchères en 2012 pour un
prix moyen de 13 500 € toutes catégories confondues

Centre d’entraînement de galop :

L’échantillon des écuries d’entraînement de galopeurs est composé de 65 entreprises réparties sur trois grandes régions que sont la Normandie, Les Pays de la Loire et la Région Parisienne sur les 385 que compte le monde des courses en France en 2012.
Nous constatons une légère augmentation des produits de 2 %, soit 16 000 € avec un EBE qui reste constant pour obtenir un ratio EBE / produit de 16 %. Les gains de courses représentent 23 % du produit et les pensions facturées 68 %. On assiste à une stabilité des dépenses qui masque une hausse des charges opérationnelles de 4 %. Le groupe a augmenté ses capitaux propres et son taux d’endettement de 4 points. La structure financière reste très fragile avec un taux d’endettement élevé de 92 %. Le montant des dettes fournisseurs est très largement supérieur de plus de 1,5 fois celui des créances clients.

Centres entraînement de trot :

Les structures retenues pour cette étude représentent une centaine de dossiers d’entraînement de trot dont les moyens de production sont stables depuis 3 ans avec 1,5 équivalent temps plein salarié et un peu plus de 21 hectares de Surface Agricole Utile (SAU). Les produits augmentent de 7 000 € dont 37 % de pensions. Cette augmentation a bien été conservée par les entreprises puisque l’excédent brut ainsi que le résultat de l’exercice ont augmenté. L’EBE sur produit est en augmentation de 3 points. Les annuités sont en légère augmentation et dépassent les 26 000 €. Le taux d’endettement a augmenté de 1 % entre les deux dernières années et passe de 72 % à 73 %.
Source SECF : Le nombre de structure d’entraînement de trot est en légère diminution entre 2011 et 2012, soit un nombre de 1 683 en 2012. Le nombre de chevaux est lui aussi en baisse de 5 %.

Observatoire économique des activités équines – 2013 Lire la suite »

Observatoire économique des activités équines – 2012

Temps de lecture : 4 minutes

Un groupe en constante évolution !

Il est toujours difficile d’établir un observatoire économique pour les filières équines, mais nous essayons depuis plus de 4 années maintenant, de maintenir nos travaux avec un nombre de dossiers toujours en constante évolution qui approche les 350 dossiers retenus pour réaliser cette nouvelle étude et cela pour
six activités équines professionnelles différentes.
Certains départements de notre réseau, fort de plus de 50 départements, participent plus que d’autres, à l’élaboration et à la préparation des données, avec une forte représentation des activités liées aux courses dans les départements de la région Parisienne, Pays de Loire et de la Normandie. Nous avons d’ailleurs réalisé
en octobre 2012 un observatoire très complet sur les entraîneurs de galop à la demande du Conseil économique de France Galop.
Nous souhaitons pour les années à venir développer ces observatoires plus précis et plus pointus sur les activités des centres équestres et celles des entraîneurs de trotteurs pour obtenir des prix de revient par jour et par cheval, et ainsi aider les professionnel.le.s de la filière dans la gestion de leurs activités.

L E X I Q U E :
ETP : Équivalent Temps Plein
SAU : Surface Agricole Utile
EBE : Excédent Brut d’Exploitation

Centres équestres :

Le groupe centres équestres enregistre un produit global en augmentation par rapport à l’année antérieure et le quartile supérieur obtient un produit par équivalent temps plein de plus de 68 000 €. Les pensions représentent 29 % du total des produits pour atteindre un peu plus de 34 000 €. Les charges opérationnelles sont stables par rapport au produit avec des frais vétérinaires qui restent à 12 % et des frais d’élevage à 17 %. La valeur ajoutée est encore cette année en augmentation et dépasse les 59 000 €. L’excédent brut d’exploitation est de 36 700 € soit un EBE sur produit de 28 %. Les annuités sont à
5 500 € en moyenne sur les 2 années concernées par ETP pour un taux d’endettement qui monte de 3 points pour atteindre les 60 %.

Élevage de galopeurs :

Un groupe d’élevage de galopeurs pratiquement identique en nombre de dossiers traités depuis le démarrage de notre observatoire avec une trentaine de dossiers retenus, dont le montant des produits reste autour des 300 000 € en moyenne et des montants de pensions compris dans les produits qui dépassent les 144 000 €. Les charges opérationnelles qui représentent 39 % des produits sont en augmentation par rapport à l’année précédente de 20 000 € en moyenne et sont composées à 28 % de frais d’élevage, 22 % de pensions extérieures, 14 % de frais vétérinaires et 12 % de frais de saillies. L’excédent brut d’exploitation dépasse les 78 000 € pour le groupe et 100 000 € pour le quartile supérieur. Le résultat de l’exercice est de 29 000 € en moyenne et l’EBE représente 26 % du total des produits. Le taux d’endettement est stable entre les 2 années soit 42 %.

Élevages de chevaux de sport :

Installés sur une surface moyenne de 40 hectares, les élevages de chevaux de sports retenus pour l’observatoire, soit plus de 45 dossiers, réalisent un produit de plus de 176 000 € soit 83 000 € par ETP. Les pensions facturées représentent à elles seules 62 % du total des produits. Il est à noter que le quartile supérieur réalise en moyenne un peu plus de 314 000 €. Les charges opérationnelles sont stabilisées à hauteur de 35 % du total des produits avec 12 % de frais vétérinaires, 21 % de frais d’élevage, 10 % de frais de saillies et 10 % de frais de pensions extérieurs. L’EBE sur produit est en légère augmentation par rapport à l’année passée et atteint 31 %. Le résultat de l’exercice dépasse les 15 000 € pour le groupe et il est supérieur à 71 000 € pour le quartile supérieur. Le taux d’endettement est stable depuis 3 ans et reste à 42 % avec un montant d’annuités
de 22 100 € par dossier.

Élevages de trotteurs :

L’échantillon d’élevage de trotteurs analysé cette année a doublé en nombre depuis la création de notre observatoire en 2009 pour atteindre une soixantaine de dossiers qui utilisent un peu plus de 60 hectares de terre et réalisent des produits pour 217 000 €. Les pensions facturées qui représentent 55 % des produits dépassent aujourd’hui les 105 000 €. Les structures retenues dans l’étude sont celles ne dépassant pas en chiffre d’affaires la barre des 400 000 €. L’EBE dépasse les 76 000 € soit 65 000 € par Équivalent Temps Plein (ETP). Les résultats d’exercices sont les plus élevés des activités équines analysées dans notre observatoire et atteignent les 33 000 €. Concernant les charges opérationnelles 4 postes occupent à peu près le même niveau par rapport aux produits (entre 12 et 15 %) dont les frais de vétérinaires de 14 % pour 9 305 €. Le taux d’endettement reste en dessous des 40 % cette année.

Centre entraînements de galop :

Les centres d’entraînement de galop sont les plus « gros » employeurs de l’observatoire avec 6 personnes salariées embauchées en moyenne par entreprise. Les produits par ETP représentent 74 000 € pour l’échantillon total. Le quartile supérieur embauche quant à lui 17 personnes pour un produit total de plus de 1 337 000 €. Les pensions facturées représentent 59 % des produits et les ventes de chevaux 7 % pour 37 295 €.

Les gains de courses dépassent la barre des 150 000 €. Les charges opérationnelles enregistrent une augmentation entre les deux années pour atteindre 43 % du total des charges pour un montant de 29 000 € par ETP. Les situations se sont légèrement dégradées vis à vis des engagements à court terme. La situation nette des entreprises s’est dégradée entre les deux dernières années avec des capitaux propres négatifs de plus de 24 000 € en moyenne pour un taux d’endettement qui passe à 129 %.

Centres entraînement de trot :

Voici un groupe qui a fortement « bougé » en nombre de dossiers retenus pour l’étude puisqu’il a triplé depuis 2009 pour atteindre environ 90 dossiers de centres d’entraînement de trot toujours répartis pour la majorité dans les régions de l’ouest de la France. Les produits restent cette année encore au delà de la barre des 200 000 € (39 % de pensions), avec le quartile supérieur qui enregistre une somme de plus de 366 000 € de produits. L’excédent brut d’exploitation est en baisse par rapport à l’année passée avec un peu moins de 52 000 € pour un résultat d’exploitation de 21 000 € et un résultat d’exercice qui dépasse à peine les 15 000 €.
Les charges opérationnelles sont composées de 19 % de frais vétérinaires et de 18 % de frais d’élevage pour les postes les plus importants. Le taux d’endettement reste élevé et il est en augmentation par rapport à 2 010 de 4 points soit 78 %.

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