Observatoire économique des entraîneurs de galopeurs – 2017
Observatoire économique des entraîneurs de galopeurs – 2017
Découvrez les résultats de l’observatoire économique dédié aux entraîneurs de galopeurs pour 2017.
Avec ce nouvel échantillon de dossiers issus des régions Normandie, Pays de la Loire et Région Parisienne, l’observatoire des entraîneurs et entraîneuses publics de galop établi sur les deux dernières années, 2015 et 2016, présente les données économiques de l’activité ainsi que les éléments du prix de revient. Cet observatoire est établi à la demande de France Galop. Il est réalisé par EQUICER en collaboration avec l’Atelier des études et des références économiques de Cerfrance Normandie Maine pour la 6e année consécutive.
Le groupe de structure d’entraînement se compose de professionnels disposant d’une surface de 5,24 hectares. Elles ont 9,74 équivalents temps pleins (ETP) dont 8,28 ETP salariés pour 30 chevaux en moyenne par entreprise. On note, pour le quartile supérieur, un peu plus de 22 personnes salariées en moyenne par structure.
Partie 1 : développement des éléments économiques et financiers de l’activité d’entraînement de galop
Les produits se composent de gains de courses pour 17 % et de pensions facturées pour 58 %. Les gains de courses ont diminué de 28 000 € et les pensions facturées de 13 250 €. Le total des charges a diminué de 35 000 €.
Partie 2 : éléments détaillées du prix de revient
Les points clés de l’activité d’entraînement de galop
Premier constat :
Diminution des produits de 7,14 % entre 2015 et 2016. Le quartile supérieur voit son produit baisser de 154 000 € . Le ratio produit sur ETP est en baisse de 5 000 € entre les deux années.
Deuxième constat :
La valeur ajoutée est en baisse de 40 000 €. Le résultat d’exploitation est également en baisse de plus de 24 000 €. L’excédent brut a diminué de 26 600 € entre 2015 et 2016.
Troisième constat :
Les annuités sont de 21 500 € (passage de 17 % à 27 % entre les deux années). Alors que les entraîneurs ont baissé leurs prélèvements privés de 16 000 € . Le taux d’endettement du groupe est passé de 122 % à 136 %, soit 14 points de plus entre les deux années.
Quatrième constat :
Les charges dites « fixes » (assurances, loyer, frais de gestion, frais de déplacement,…) sont bien maîtrisées (évolution de – 3 %).
Cinquième constat :
Le poste « Aliments » représente 10 % du prix de revient global. Il baisse de 1,5 % entre 2015 et 2016. L’analyse de l’échantillon ayant le prix de revient le plus élevé nous présente une analyse inverse avec une hausse de 2,8 %. Cette variation est comblée par une économie en litière.
Synthèse de l’activité d’entraînement de galop :
Le poste main d’œuvre est un poste majeur. Il représente 38 % pour la moyenne du groupe et 45 % pour le quartile ayant le prix de revient le plus élevé.
L’analyse des 2 millésimes met en évidence une croissance du coût salarial de 1 % que l’on retrouve dans les 2 échantillons. La hausse peut s’expliquer par une revalorisation annuelle des salaires.
Au final, le prix de revient est en recul de 0,40 € à 1,20 €/jour suivant le groupe (hors frais de vétérinaire et de maréchalerie). La diminution des charges opérationnelles et fixes réussit à impacter une baisse du prix de revient global malgré une hausse du coût salarial. Ce constat montre la complexité à conserver un prix de revient stable d’un exercice à l’autre.
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