activités équestres

Décrypter sa comptabilité

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Décrypter sa comptabilité pour une meilleure gestion

Dans cette webconférence, notre conseillère spécialisé marché équin, va vous expliquer comment décrypter sa comptabilité. Elle va présenter les bases pour interpréter le bilan et le compte de résultat fourni par votre comptable afin d’améliorer la rentabilité de votre structure équine.

Comprendre sa comptabilité pour une meilleure gestion

Toutes les entreprises équestres doivent tenir une comptabilité. Mais comment interpréter le bilan ainsi que le compte de résultat afin d’améliorer votre rentabilité ? Lors de cette webconférence, notre conseillère spécialisée va vous présenter les clés pour réussir cet exercice.

Après un rappel sur la fiscalité, elle vous présentera le bilan et le compte de résultat. Elle vous présentera ensuite les chiffres clés et des pistes de réflexion pour améliorer la rentabilité de votre structure équestre.

Attention : merci de veiller à mettre à jour les données concernant la fiscalité. En effet, depuis 2017, les loi de finance successives ont fait évoluer de nombreux aspects. Vous pouvez retrouver les dernières actualités, dans la partie Equicer Infos de notre site internet.

Pour en savoir plus sur les documents comptables, vous pouvez consulter la webconférence réalisée par notre conseillère filière équine sur la lecture des documents comptables.

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EQUICER Infos n°14

Temps de lecture : 4 minutes

SPÉCIALE INSTALLATION : Installation en filière équine : mode d’emploi.

Avant de détailler les différents choix à effectuer lors de son installation, il convient de définir si l’activité développée est une activité agricole.

Le Code Rural définit comme agricole « toutes les activités correspondant à la maîtrise et à l’exploitation d’un cycle biologique de caractère végétal ou animal […]. Il en est de même des activités de préparation et d’entraînement des équidés domestiques, à l’exclusion des activités de spectacle ».

Sont considérées comme activités agricoles :
• L’élevage de chevaux.
• L’entraînement des chevaux en vue de leur exploitation.
• La préparation des chevaux (débourrage, dressage et maintien en condition).
• La mise en location de chevaux dressés ou entraînés.
• La prise en pension ou le gardiennage d’équidés dressés ou entraînés par l’entreprise qui prend en pension.
• L’enseignement de l’équitation (comprenant la fourniture de la cavalerie).
• La vente de chevaux, dans le but de les valoriser.
• L’utilisation des chevaux dans la traction hippomobile, le débardage et le travail agricole à façon.

Ne sont pas considérées comme activités agricoles :
• L’élevage sans sol.
• Les propriétaires non-éleveurs, non entraîneurs.
• La vente de chevaux non élevés, dressés ou entraînés par le vendeur ou vendeuse.
• La prise en pension comprenant au plus l’entretien de la litière, l’alimentation à l’herbe ou au paddock.
• Les activités de spectacle.
• L’hébergement et/ou la restauration des cavaliers et cavalières.
• L’enseignement de l’équitation sans fourniture de cavalerie.

Incidence de la qualification en activité agricole
Du fait de la qualification en activité agricole, les activités équestres sont concernées par les dispositions agricoles, à savoir
notamment :
• Les aides à l’installation
• L’accès au foncier : que ce soit par location, par acquisition directe ou par création d’une structure dédiée à la gestion du foncier (type GFA), il est indispensable de mesurer tous les impacts de ces choix.
• L’intervention de la SAFER dans certains cas.
• Les aides PAC
• Le contrôle des structures.
• Le statut du fermage : toute location (de terres ou bâtiments agricoles) consentie au profit d’un entraîneur, d’un dresseur de chevaux ou d’un centre équestre par exemple constitue un bail rural soumis au statut du fermage.
• Le règlement sanitaire départemental : des règles d’implantation des bâtiments et de stockage du fumier sont à respecter.
• Les sociétés civiles agricoles (GAEC, EARL, SCEA et GFA).
• Le fonds agricole.
• La construction en zone agricole.

Je m’installe : les choix à effectuer.

Votre projet est défini comme agricole. Après cette première étape, il vous faudra ensuite déterminer quel statut juridique, fiscal et social est le mieux adapté à votre situation. Le choix de la forme juridique repose sur de nombreux critères. On peut en citer quelques uns : les activités développées, la situation personnelle, la responsabilité ou bien le régime fiscal et social choisi. Trois formes juridiques sont possibles :
• L’entreprise individuelle
• L’entreprise individuelle à responsabilité limitée
• La forme sociétaire
Une analyse, au cas par cas, est conseillée afin de tenir compte de vos motivations personnelles.

Les démarches à suivre :

Pour lancer votre activité, un imprimé (qui diffère en fonction de la forme juridique retenue) est à déposer auprès du Centre de Formalités des Entreprises de la Chambre d’Agriculture de votre département. Il se chargera ensuite d’avertir les impôts, la MSA, l’INSEE, du registre du commerce et des sociétés (pour les sociétés) du début de votre activité.
Dans les jours qui suivront le dépôt du dossier, l’INSEE vous retournera un certificat d’identification au répertoire SIREN en y indiquant :
• Votre numéro d’identification : le SIREN
• Le numéro de l’établissement : le SIRET
• Le code de l’activité principale exercée : le code APE

Choisir son régime fiscal :

LES RÉGIMES D’IMPOSITION

Hormis le cas où les bénéfices sont imposés à l’impôt sur les sociétés, les bénéfices tirés d’une exploitation agricole sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices agricoles. Il existe trois régimes : le régime du forfait, le régime réel simplifié et le régime réel normal. Ils s’appliquent en fonction du montant des recettes.

Le forfait agricole est déterminé par département d’après un barème moyen fixé pour chaque nature d’exploitation. Il est ensuite individualisé en fonction de la superficie.
Tandis que pour le calcul du bénéfice réel (simplifié ou normal), il est tenu compte des produits et des charges de l’exploitation. A ce résultat, s’appliquent des particularités (abattements ou déductions spécifiques à la fiscalité agricole) : la déduction pour investissement, la déduction pour aléas, l’abattement de 50 % ou 100 % pour les jeunes agriculteurs, la comptabilisation
des chevaux en immobilisation, la moyenne triennale, l’étalement des revenus exceptionnels, l’exonération des plus values professionnelles, les recettes non agricoles peuvent être rattachées au bénéfice agricole si le chiffre d’affaires de ces activités n’excède pas 30 % du chiffre d’affaires global sans excéder 50 000 €.

Attention, les exploitants et exploitante exerçants une activité de préparation et d’entraînement des équidés domestiques en vue de leur exploitation sont soumis obligatoirement à un régime réel d’imposition.

LA TVA

L’assujettissement à la TVA est obligatoire si vos recettes sont supérieures à 46 000 €, en dessous elle est facultative. L’imposition à la TVA permet la récupération des montants de taxes supportés sur les acquisitions de biens et services.

Choisir son régime social :

Pour être assujetti aux différentes branches de la protection sociale agricole, il faut respecter trois critères : exercer une profession agricole, appartenir à l’une des catégories de personnes assujetties (être chef.fe d’exploitation ou salarié.e dans une exploitation agricole), avoir une exploitation ou une entreprise d’une certaine importance.

Ce dernier critère se détermine en fonction de la surface minimale d’installation (SMI) et du département.
En ce qui concerne les activités équestres, la SMI peut être déterminée en fonction du nombre d’équidés. Sont ainsi évalués en équivalence SMI : le dressage ou l’entraînement de chevaux, la prise en pension ou le gardiennage de chevaux dressés, élevés ou entraînés.
L’élevage d’équidés ne s’évalue pas en équivalence SMI. Cela reste lié à la surface de l’exploitation. Toutefois, si les équidés élevés sur l’exploitation sont utilisés pour des activités équestres (dressage…), ils seront pris en compte au titre de ces dernières activités. Ils ne le seront qu’une seule fois, même s’ils sont concernés par plusieurs activités équestres.

En fonction de cette SMI, trois régimes peuvent s’appliquer :

  • chef ou cheffe d’exploitation (à titre principal ou secondaire) ce statut permet l’affiliation au régime de couverture sociale (maladie – maternité – vieillesse – prestations familiales) ;
  • cotisant ou cotisante solidaire : ce statut est non générateur de droit ;
  • non affilié ou non affiliée

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EQUICER Infos n°12

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Dans cette lettre d’information, nous reviendrons sur les évolutions de la TVA pour les activités équine suite à la loi de finance pour 2021.

Evolutions de la TVA pour les activités équines :

La loi de finances rectificative pour 2012 abroge le « b sexies » de l’article 279 du CGI (activités équestres sportives) pour les opérations dont le fait générateur interviendra à une date fixée par décret et au plus tard au 31 décembre 2014. La loi de finances rectificative pour 2012 exclut du taux réduit, dès 2013, les activités équines lorsque les chevaux ne sont pas utilisés comme denrée alimentaire.

Au 1er janvier 2013 – Activités « centres équestres » :

La prise en pension associée au droit d’accès aux installations sportives de l’établissement (recensés aux articles L.312-2 du code du sport : manège, carrière, écurie et équipements sportifs), à une activité sportive encadrée par une fédération sportive (au sens des articles L.131-1 et suivants et R131-1 et suivants : enseignement, animation et encadrement de l’équitation) est taxée au taux réduit de la TVA, soit 7 %, temporairement jusqu’à une décision du pouvoir réglementaire et au plus tard au 31 décembre 2014.

Pour en savoir plus, sur la TVA dans les activités équines vous pouvez visionner cette web-conférence.

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EQUICER Infos n°3

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Éclairages sur le code des courses :

Les codes des courses « trot » et « galop » approuvés par le ministère de l’agriculture, ont pour but de régir toutes les courses hippiques de trot et de galop. Le terme propriétaire utilisé dans les codes des courses désigne toute personnes physique ou morale autorisée, sous cette dénomination spécifique à faire courir sous ses couleurs.

Il ressort que le / la propriétaire du cheval de course, selon les codes des courses peut être différent du propriétaire sur le plan civil ou commercial. Aussi, trouverez-vous ci-dessous les différents types de propriété «trot» et «galop» pour les personnes physiques.
Pleine propriété
Trot / Galop : propriétaire possédant son cheval également sur le plan civil ou commercial.
Location
Le / La locataire loue la carrière de courses du cheval moyennant une redevance au propriétaire.
Un contrat de location doit être établi par les parties en présence, puis agréé par les commissaires de France Galop et de la SECF. Le / la locataire supporte donc tous les frais inhérents à la carrière de courses du cheval.
Association (indivision temporaire)
La propriété d’un cheval déclarée à l’entraînement ou l’exploitation de sa carrière de courses peut faire l’objet d’une association. Pour chaque cheval, objet d’une association, il doit être établi un contrat d’association qui doit être agréé par les commissaires de France Galop et de la SECF. Un associé dirigeant / Une associée dirigeante est désigné ; le cheval court sous le nom et les couleurs de cet associé dirigeant / cette associée dirigeante. Chaque associé et associée supportera selon son pourcentage
dans le contrat, tous les frais inhérents à la carrière de courses du cheval (frais d’engagement, pensions payées à la structure d’entraînement, pourcentage pour l’entraînement, …), mais touchera les gains et primes en contrepartie.
Syndicat de propriétaires
• Trot : à titre exceptionnel, un cheval remplissant les conditions réglementaires pour être agréé en tant qu’étalon ou issu d’une jument ayant gagné une épreuve de groupe I ou II dont la liste est publiée annuellement au bulletin de la SECF, peut être mis en indivision dans le cadre d’un syndicat de propriétaires comprenant un nombre de parts égales qui ne peut être supérieur
à 45.
• Galop : à titre exceptionnel, un cheval peut être mis en indivision temporaire pour une durée déterminée sous forme de syndicat en un nombre de parts égales qui ne peut être supérieur à 40.

Contrat de location au galop : un contrat de location comporte 5 pages et doit être rempli avec une seule écriture.

Bailleur du contrat de location au galop

Les chiffres doivent être arrondis, les décimales ne sont pas autorisées. Ne sont concernés que les chevaux inscrits et en âge de courir. Une incapacité à courir (certificat vétérinaire à l’appui) entraînera automatiquement la résiliation du contrat. Chaque bailleur et bailleresse doit figurer sur le contrat avec sa part de propriété sur le cheval, et éventuellement sa part sur les gains
à venir (si différente). De même en cas de colocation tous les locataires doivent apparaître avec la part des gains qui leur revient.

Le locataire dirigeant ou la locataire dirigeante doit être mentionné (même en cas de locataire unique). Le pourcentage des
gains attribué aux bailleurs doit apparaître et il doit impérativement être compris entre 1 et 30%.

Répartitions des gains entre les contractants du contrat de location au galop

France Galop ne gère les répartitions de gains que si les contractants optent pour un pourcentage unique sur l’ensemble des gains. Pour autoriser France Galop à gérer la répartition il est impératif de cocher la case correspondante.
Dans le cas inverse le locataire dirigeant / la locataire dirigeante percevra l’intégralité des gains et sera débité de l’intégralité des frais, à charge pour lui de procéder ensuite à la redistribution.

Les différents types de contrats de location au galop

à durée déterminée : soit avec une date d’échéance précise et résiliation automatique le lendemain de la date d’échéance,
soit en nombre de mois ou d’années avec reconduction tacite. Dans le deuxième cas, pour résilier le contrat un préavis de 30 jours avant la date d’échéance doit être respecté.
à durée indéterminée : la durée du préavis pour résiliation doit figurer dans le contrat (minimum 30 jours). Le contrat est résiliable à tout moment sauf les 6 premiers mois. Toute résiliation doit être transmise à France Galop avec l’accusé de réception.

Une résiliation peut également se faire à tout moment s’il y a unanimité des signataires. Afin que le cheval puisse participer aux courses à réclamer et aux courses d’obstacles, l’unanimité des signatures est exigée. Il est important de mentionner si le / la locataire peut réclamer ou non le cheval à son compte. La vente du cheval dans un prix à réclamer entraîne la résiliation du contrat. Le contrat doit parvenir dans les 20 jours après signature à France galop, chaque signataire devant disposer d’une copie. Le cheval ne devra pas courir avant. Le coût d’enregistrement du contrat est de 121,99 € TTC par cheval, et est réparti à part égale entre les contractants.


Équivalence SMI (activités équestres) :

L’élevage des chevaux est depuis longtemps reconnu comme une activité de nature agricole. Depuis la loi du 23 Février 2005, sont également réputées agricoles, les activités de préparation et d’entraînement des chevaux.

Ces activités d’élevage pouvant être réalisées sur des surfaces très restreintes (ou même dans le cadre d’atelier «hors sol»), l’application de la réglementation agricole a nécessité des adaptations. Ainsi, le critère de surface de terre exploitée est utilisé en matière de réglementation des structures (autorisation d’exploiter) et d’assujettissement au régime social agricole. Un arrêté du 21 février 2007 est donc venu fixer une équivalence à la surface minimale d’installation (SMI) pour ces activités équestres nouvellement agricoles, à savoir : 10 équidés = 1 SMI pour l’ensemble des départements. Une circulaire du Ministère de l’Agriculture du 17 avril 2008 précise les conditions d’application de cette nouvelle équivalence SMI applicable depuis le 15 mars 2007 aux activités équestres «hors sol».

Le décompte des équidés

Il s’agit des équidés domestiques, soit les chevaux, poneys, ânes et mulets. Il y a lieu de considérer qu’un poulain doit être pris en compte pour l’application de la SMI dès lors qu’il est sevré (en général vers l’âge de 6 mois) et identifié conformément à la réglementation en vigueur (pose d’un transpondeur électronique et document d’identification édité par l’Institut Français du Cheval et l’Equitation (IFCE) anciennement les Haras Nationaux).

Structures agricoles

Les conséquences vis à vis des structures agricoles (demande d’autorisation d’exploiter) sont évaluées en équivalence SMI (10 équidés = 1 SMI) les activités : de dressage ou entraînement, d’exploitation des chevaux (mise en location, course, …), de prise en pension ou gardiennage (à l’exception de la pension « pure »). Il faut souligner que l’activité d’élevage n’est pas concernée par cette nouvelle équivalence SMI et reste soumise à la SMI «sol».

Exemple : Une exploitation de 40 hectares qui élève 10 chevaux dans un département ou la SMI «sol» est de 20 hectares sans exercer aucune activité de préparation ou entraînement est retenue pour 2 SMI. Si ces chevaux sont de plus entraînés au sein de l’exploitation, celle-ci sera retenue pour 3 SMI.

Régime social agricole

Rappelons que le seuil d’assujettissement est fixé à une demie SMI, soit désormais 5 équidés pour les activités équestres «hors sol». En présence d’élevage et d’entraînement pour apprécier la «surface» exploitée, le principe est identique à celui qui figure dans l’exemple ci-dessus. A noter que les activités de dressage et entraînement qui étaient jusqu’à présent évaluées en nombre d’heures de travail, sont désormais évaluées en équivalence SMI. Cette équivalence permettra d’apprécier également la situation des activités concernées au regard :
de l’affiliation à titre dérogatoire : au moins 1/3 de la SMI, soit 3,33 équidés arrondis à 4 ;
de la parcelle de subsistance des retraités : maximum 1/5 de la SMI, soit 2 équidés maximum ;
de la cotisation de solidarité : application à partir de 1/8e de la SMI (ou 1/10e dans certains cas), soit 1,25 équidé arrondi à 2 équidés.

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