filière équine

Thèse innovation dans la filière équine

Thèse filière équine et innovation

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Equicer porte la thèse sur l’acceptation de l’innovation dans la filière équine

Le sujet de recherche de la thèse est l’ « acceptation de l’innovation dans un secteur traditionnel : le cas des entreprises de la filière équine« . Equicer porte cette thèse depuis novembre 2023.

L’enjeu plus opérationnel de cette thèse de doctorat sera notamment de construire des préconisations aux entreprises innovantes et porteurs de projets de la filière équine. Ce projet est une thèse CIFRE, le dispositif ANRT soutient la thèse.

Dans le cadre de cette thèse, Equicer a accueilli Alice Monier Torrente. La doctorante portera cette réflexion scientifiques pendant trois ans au sein de l’école des mines de Saint Etienne, le laboratoire Coactis, l’école doctorale ED-SEG et les universités de Lyon et St Etienne.

Cette recherche est également soutenue par différents acteurs :

  • privés de la filière équine : le groupe Lim et Horse Development,
  • institutionnels : le Pôle Hippolia, le comité scientifique IFCE et le Fonds Eperon.

Quelles sont les conditions pour développer l’acceptation de l’innovation dans un secteur traditionnel, le cas des entreprises de la filière équine ? Voici les premiers questionnements autour de la problématique :

  • La filière équine (ou ses sous-filières) présente (ou présentent-elles) des caractéristiques propres vis-à-vis de l’acceptation de l’innovation ? Et en ce cas, s’agit-il de freins à l’innovation spécifiques au secteur ?
  • Peut-on qualifier la filière équine de secteur traditionnel ? Si oui, cela constitue-t-il une voie d’explication en matière de barrières/freins pour les innovations ?
  • Peut-on isoler, dans la littérature ou sur le terrain, des modèles / pistes pour aider les innovateurs, les entreprises ou encore l’écosystème de l’innovation pour la filière équine ?

Le projet, d’une durée de trois ans, comportera notamment des phases de collecte de données auprès des entrepreneurs de la filière équine.

Si vous souhaitez avoir des informations complémentaires sur cette thèse sur l’innovation dans la filière équine, n’hésitez pas à nous contacter par mail.

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Des changements de TVA pour la filière équine dans l'élevage dès janvier 2023

EQUICER Infos n°32 : Changements de TVA dès janvier 2023

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EQUICER Infos n°32 : actualité TVA dans la filière équine, des changements dès janvier 2023 !

Découvrez notre lettre sur l’actualité de la TVA dans la filière équine, avec des changements dès janvier 2023.

La loi de finances 2023, votée le 30 décembre 2022 en application de l’article 49.3, a modifié l’article 278-0 bis du Code Général des Impôts (CGI), ce qui apporte des modifications importantes et encourageantes pour la filière équine.

Vers une TVA à 5,5 % pour les ventes de saillies et les pensions des reproducteurs

La loi de finances 2023, votée le 30 décembre 2022, a modifié l’article 278-0 bis du Code Général des Impôts, ce qui apporte des modifications importantes et encourageantes pour la filière équine.

En effet, cet article relatif à la TVA au taux réduit de 5,5 % a été modifié par l’ajout d’un point 1°bis B : « Les produits d’origine agricole, de la pêche, de la pisciculture ou de l’aviculture lorsqu’ils sont d’un type normalement destiné à être utilisé dans la production agricole« .

Les recettes concernées par la TVA au taux réduit de 5,5 %

Les activités liées à la reproduction sont concernées par ce passage de taux de TVA de 10 % à 5,5 %. Il s’agit alors des activités pour les :

  • ventes d’étalons, de parts d’étalon en indivision,
  • ventes de pouliches destinées à la reproduction, de poulinières,
  • pensions de reproducteurs (étalons, pouliches destinées à la reproduction, poulinières),
  • opérations de monte ou de saillie,
  • ventes de doses (paillettes),
  • ventes d’embryons,
  • poulinages sans intervention d’un vétérinaire,
  • gratifications étalonniers, primes écuries, 
  • ventes, locations, pré-débourrage, débourrage et prises en pension d’équidés destinés à être utilisés dans la production agricole, sylvicole ou piscicole.

Le cas particulier des poulains

En revanche, l’espoir que toutes les opérations concernant la vie d’un poulain (pensions, ventes) puissent être soumises au taux réduit de 5,5 % n’a pas été suivi d’effet par l’Administration.

Pour autant, tous les poulains concernés par un taux de 5,5 % sont :

  • Les poulains non sevrés en cas de pensions
  • Les poulains sevrés, dès lors qu’ils relèvent d’une race dont les caractéristiques morphologiques, les prédestinent à usage de trait ou de production de viande et une attestation, lors de la cession, d’une telle affectation.

Toutefois, les ventes de poulains vivants destinés à la pratique hippique (équitation, course) restent taxées à 20 %.

Quelques points de vigilance sur les changements de TVA prévus dès janvier 2023

Il convient maintenant d’attendre la publication de la doctrine fiscale, notamment sur la TVA sur les poulains.

Par ailleurs, une interrogation demeure sur les cessions aux particuliers pour lesquelles nous n’avons pas la certitude que la baisse des taux les concerne. Nous restons également en veille pour savoir si elles sont éligibles au taux réduit de 5,5 %. Ou bien si elles repassent au taux de 20 %.

Des changements de TVA pour la filière équine dans l'élevaged dès janvier 2023
Des changements de TVA pour la filière équine dans l’élevage dès janvier 2023

Vous pouvez dès présent retrouvez notre lettre d’infos sur la TVA dans les courses et les centres équestres en ligne.

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Meilleurs Apprentis de France métiers du cheval

Meilleurs apprentis métiers cheval

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Equicer est partenaire du concours l’Un des meilleurs apprentis de France des métiers du cheval

Le concours l’Un des meilleurs apprentis de France intègre de nouveaux métiers du cheval. Pour la première fois, la session 2022 intègre quatre métiers phares de la filière équine :

  • Lad-driver
  • Cavalier d’entraîenement
  • Palfrenier soigneur
  • Enseignant d’équitation.

Le Meilleur Apprentis de France des métiers du cheval est une mise à l’honneur du savoir-faire de la jeunesse

Le concours « Un des meilleurs apprentis de France » existe depuis 1985. La Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France pense et organise ce concours. Ce concours offre alors la possibilité chaque année à des jeunes en formation professionnelle dans plus de 100 métiers de montrer leur savoir-faire. L’objetif est de promouvoir le travail manuel.

Les métiers de maréchal-ferrant et de sellier harnacheur représentaient jusqu’alors les métiers de la filière équine.

Le concours des meilleurs apprentis de France est ouvert aux jeunes de moins de 21 ans, en formation initiale dans un établissement public ou privé, sous statut scolaire ou sous contrat d’apprentissage.

Il se déroule en plusieurs étapes. Les épreuves départementales ont débutées en mars. La parution des résulats des épreuves régionales a eu lieu en juin. Quant à la finale nationale, elle se déroulera alors en juillet prochain.

La genèse du projet, une concertation des acteurs de l’emploi de la filière équine

Le Conseil de l’emploi et de la formation (CEF) est porté par l’Institut français du cheval et de l’équitation. En octobre 2020, il a été sollicité par Michel Bellanger, président du concours, afin de proposer de nouveaux métiers de la filière équine à la compétition.

Tous ses membres louent cette initiative. Notamment la Direction générale de l’enseignement et de la recherche qui est très investie dans ce projet. Ce dernier valorise alors les certifications du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation.

Ce projet, confié à équi-ressources, a pour donc objectif de permettre la découverte ou la re-découverte des métiers phares d’une filière qui recrute.

Equi-ressources diffuse plus de 3 000 offres à pourvoir sur son site chaque année. Il y a près de :

  • 170 offres de cavalier d’entraînement,
  • 120 offres de lad-driver
  • 750 offres de palefrenier-soigneur,
  • 750 offres d’enseignant.

Quatre référents métiers, des experts de la filière cheval

Afin de définir le contenu et le déroulé des différentes épreuves, quatre référents métiers, véritables experts de leurs secteurs, sont nommés :

  • Mégane Bourlier pour le métier de « palefrenier-soigneur », actuellement palefrenière-soigneuse dans une écurie de trot,
  • Alain Pagès, le référent « Lad-driver », ancien proviseur d’école, driver amateur et commissaire au trot,
  • Cordélia Van Zuylen, pour le métier de « Cavalier d’entraînement », entraîneuse, éleveuse et propriétaires de pur-sang
  • Jean-Luc Force, le référent « Enseignant d’équitation », cavalier français de concours complet d’équitation et ancien écuyer du Cadre noir de Saumur.

Les inscriptions pour la session 2022 seront alors ouvertes à compter du 15 octobre 2021 jusqu’au 31 janvier 2022 sur le site de la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France.

La finale des meilleurs apprentis de France cheval a eu lieu les 1er et 2 juillet 2022 à Chantilly

Tous les médaillés d’or régionaux du concours de la Société Nationale des Meilleurs Apprentis de France sont connus. Ils se préparent donc pour la finale qui a eu lieu les 1er & 2 juillet 2022 sur l’hippodrome de Chantilly. Vous pourez alors retrouver sur place notre équipe Equicer. N’hésitez-pas à venir sur place le lui poser vos questions.

Vous trouverez alors ci dessous les noms des médaillés d’or régionaux pour chaque métier.

Lad-driver :

  • Calvin Tribolet, Thibault Boichon, Tom Vlaemynck Debost, Florian Cartet et Céline Salamani représenteront la MFR du Forez ;
  • Emma Lacomblez de Ecole des Courses Hippiques de Cabries ;
  • Lilian Bertin du CFPPA AgriCampus Laval ;
  • Mary-Kate Duval, Jean Ferron, Lou-Ann Lecoq, Alice Perocheau et Maël Sagard de l’AFASEC de Graignes ;
  • Noa Deshors de l’AFASEC de Grosbois ;
  • Emeline Hot de la MFR de Beauregard de Beauregard
  • Erika Claudel-Quignon de l’AFASEC de Mont de Marsan.

Cavalier d’entraînement :

  • Lola Bouthors, Léo Magrex, Mila Mijuskovic et Abdel-Majid Seddik de l’AFASEC de Gouvieux ;
  • Ylan Follin et Quentin Defontaine du CFA Agricampus de Laval ;
  • Shana Topin, Martin Protti et Méline Dupont de l’AFASEC de Mont de Marsan ;
  • Léonie Rousset, Julie Lhoir et Mathilde Cabal de l’AFASEC de Cabries.

Enseignant d’équitation :

  • Angeline Pesteil du Village Équestre de Conches ;
  • Erine Buisson de la MFR Saint Flour ;
  • Romaine Laurent de la MFR du Forez ;
  • Abigail Maisonneuve et Hermine Lacour de l’ IFCE de Saumur ;
  • Marie-Lou Atger de Cheval Organis-Action.

Palefrenier-soigneur :

  • Léa Hede et Enzo Jennet de la MFR de Vimoutiers ;
  • Tifenn Robert du CFA Yvetot ;
  • Laetitia Atangana du Tours Fondettes Agrocampus ;
  • Alexiane Robin du Lycée George Sand Yssingeaux ;
  • Arnaud Viricel de la MFR St Flour ;
  • Mila Personeni et Emma Vivier du Lycée Agricole Mancy ;
  • Emma Cahu et Leia Pecheur de la MFR Questembert ;
  • Margot Blin du CFA Agricampus Laval ;
  • Emeric Spanoudakis de la MFR Fonteveille.

Pour le métier de Sellier-harnacheur la médaillée d’or régionale est Camille Pierson de l’IFCE du Pin.

Affiche du concours des meilleurs apprentis de France des métiers du cheval

Retour en photos sur la remise des prix des meilleurs apprentis

Notre coordinatrice Emilie YVART était sur l’hippodrome de Chantilly pour la finale des meilleurs apprentis. Découvrez l’évènement en photos :

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Impacts Covid19 IFCE

Impacts Covid19 sur la filière équine

Temps de lecture : 3 minutes

Synthèse des impacts économiques et sociaux de la crise de la Covid19 sur la filière équine

En 2020-2021, l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) a mené une étude des impacts de la crise de la covid19 sur la filière équine. EQUICER a participé à cette étude.

Introduction

En 2020, la pandémie liée à la Covid19 a engendré une récession économique historique en France. Comme de nombreuses branches de l’économie nationale, les activités équines ont donc été fortement perturbées.

Les statistiques disponibles montrent les impacts sur toutes les compostantes de la filière équine survenus en 2020. Après l’impact majeur du premier confinement au printemps 2020, la filière a connu une période estivale marquée par un rebond signficatif de ses activités équestre et des paris hippiques. Fin 2020, le deuxième confinement et de nouvelles restrictions ont alors interrompu cette dynamique, plongeant la filière dans l’incertitude.

En 2021, l’IFCE a poursuivi les travaux intités en 2020 dans le cadre du comité de filière, à la demande du Ministère chargé de l’agriculture au regard des boulversements induits par la crise. Les travaux réalisés en 2021 ont alors permis d’objectiver la situation de la filière équine en étudiant trois volets complémentaires :

  • Activité : depuis fin 2020 comment évoluent les activités équines ? Quelles dynamiques de reprise d’actvitié en 2021 ?
  • Emplois : comment les dirigeants ont-ils réagi ? Quel est l’impoct sur les effectifs en emploi ?
  • Entreprises : les entreprises équines sont-elles fragilisées ? Quelles perspectives en sortie de crise ?

L’analyse des conséquences sur l’emploi et sur les résultats économiques des entreprises se focalise sur les :

  • centres équestres,
  • entraîneurs de trot et de galop,
  • éleveurs de chevaux de sport, de trot et de galop.

Le volet sur l’emploi porte sur les années 2020-2021. En revanche, les résultats des entrerprises se concentrent sur l’année 2020. Année pour laquelle des résultats comptables sont disponibles au moment de l’étude.

Conclusions sur les activités de la filière équine

En 2020, plusieurs secteurs d’activités de la filière équine avaient connu un repli. Ils ont donc été contraints de stopper leurs activités pendant la périodes de confinements.

En 2021, les activités équines ont connu une dynamique gloablement positive, à l’image de l’économie française. Sans toutefois remettre en cause certains reculs déjà à l’oeuvre avant crise.

Conclusion sur les emplois dans la filière équine

Les conséquences de la crise sanitaire sur l’emploi salarié dans la filière se traduisent par des non recrutements plutôt que des licenciements. Le secteur le plus touché ayant alors été l’entraînement de chevaux de courses.

La tension sur les recrutements est telle que, l’impact sur l’emploi salarié devrait s’avérer très limité. Enfin, les recrutements devraient repartir rapidement.

Conclusion sur les entreprises de la filière équine

En 2020, l’arrêt temporaire des activités a impacté les chiffres d’affaires, en particulier ceux de la filière course. Néanmoins, les résultats économiques ont globalement été préservés grâce aux économies de charges réalisées ainsi qu’aux mesures d’aides activées.

La plupart des structures ne devraienet pas avoir de difficultés à surmonter cette année particulière. Seules celles présentant des fragilités économiques historiques présentent donc des risques à court terme.

Les perspectives pour la filière équine

Début 2022, l’activité économique française évolue dans un climat d’incertitudes sur le plan sanitaire (épidémie pas complètement terminée) mais aussi soci-économiques. Le débranchement progressif des aides, les difficultés d’approvisionnement et de rectrutement, et l’envolée des prix des matières premières menacent de fragiliser les entreprises. La filière équine s’inscrit dans ce contexte incertain. Dont les impacts pourraient être plus significatifs à moyen terme que ceux qu’elle a connus en 2020-2021. De ce fait, le comité de filière a demandé à l’IFCE de poursuivre ces travaux d’analyses d’impact au cours de l’année 2022.

Vous souhaitez en savoir plus sur l’impact de la Covid19 sur les entreprises équines normandes ? Retrouvez notre présentation pour le Conseil des Chevaux de Normandie sur notre site internet.

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