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Comptabilisation d'un cheval : stock ou immobilisation, pour une optimisation fiscale lors de la vente

Lecture des documents comptables

Temps de lecture : < 1 minute

Aide pédagogique à la lecture des documents comptables

Durant cette webconférence, notre conseillère hippique spécialisée va vous donner des outils pédagogiques pour vous aider dans la lecture des documents comptables.

Vous et la comptabilité ?

Il est important d’être capable de décrypter les documents comptables de son entreprise afin de permettre d’avoir une vision objective et prospective sure sa propre structure. Afin de vous y aider, nous allons vous présenter un mode d’emploi.

Chaque année, vous recevez par courrier vos documents comptables. Osez-vous ouvrir l’enveloppe ?

  • Oui, vous regardez votre bilan, vous comprenez certains chiffres mais pas tous ;
  • Oui, mais vous le rangez dans un coin avec les bilans des années précédentes ;
  • Non, vous ne comprenez rien et vous ne voyez pas l’intérêt de les étudier.

Cette web-conférence est l’occasion de vous apprendre à lire vos documents comptables. Il n’y a pas besoin d’être un expert ou une experte pour lire les données importantes de votre entreprise. L’objectif est de vous donner l’envie d’ouvrir votre enveloppe contenant vos documents comptables et peut être même de prendre rendez-vous avec votre cabinet de comptabilité.

Pour en savoir plus, vous pouvez aussi consulter la webconférence animée par notre conseillère Equicer sur décrypter sa comptabilité pour une meilleure gestion.

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RGPD, la filière équine est aussi concernée

EQUICER Infos n°26 : RGPD

Temps de lecture : 3 minutes

RGPD : Tous concernés ! Toute le monde en parle, mais êtes vous préparé ?

Dans cette publication nous avons préparé pour vous un condensé toutes les informations importantes concernant le nouveau Règlement Général de Protection des Données (RGPD) disponibles.

Après 20 ans de réflexion, le nouveau RGPD est entré en vigueur depuis le 25 Mai 2018. Ce règlement augmente le plafond des amendes pouvant être infligées par les autorités de régulation (CNIL en France). Plusieurs changements au sein de votre entreprise sont à organiser afin d’être en règle concernant les données personnelles de vos clients.

RGPD Quezaco ?

Le RGPD est le nouveau texte de référence européen en matière de renforcement de la protection de l’utilisation des données à caractère personnelles des citoyens européens. Il a trois grands objectifs :

  • Mieux protéger les personnes physiques à l’égard du traitement et la circulation de leurs données personnelles.
  • Accorder des droits aux personnes physiques dont les données ont été collectées.
  • Imposer de nouvelles obligations et responsabilités aux collecteurs de ces données avec des sanctions importantes en cas de manquement.

En quoi s’applique le RGPD ?

Le RGPD concerne le traitement de toutes les informations concernant une personne physique identifiée ou identifiable, y compris les données personnelles brutes ou indirectes ressorties de manière automatisée en totalité, en partie ou non.

Le traitement des données à caractère personnel est une opération (ou un ensemble d’opérations) qui porte sur la collecte, l’enregistrement, l’organisation, la conservation, l’adaptation, la modification, l’extraction, etc…

Une donnée personnelle correspond à toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable. C’est-à-dire qui permet de remonter à une personne physique déterminée en se basant sur ces informations. Par ailleurs, un fichier ne contenant que des coordonnées d’entreprises n’est pas un traitement de données personnelles.

Les données personnelles vont des informations les plus communes (identité, photo, adresse mail, numéro de téléphone, numéro de sécurité sociale, etc…) aux plus personnelles (caractéristiques physique, culturelles, sociales, etc…) ou bien même digitales (adresse IP, identifiant, mot de passe, numéro client, etc…).

Le RGPD concerne donc plusieurs domaines au sein de votre entreprise :

  • Votre personnel : gestion du personnel et des rémunérations, trombinoscope, registre des salariés, surveillance, etc.
  • Vos fournisseurs : annuaires d’entreprises, fichier fournisseurs, etc.
  • Vos clients/prospects : politique de fidélisation, collecte de coordonnées de prospects par un questionnaire, base marketing avec informations précises (localisation, âge, goûts, comportements d’achats même sans le nom,etc.), …

La durée de conservation de ces données doit être également limitée pendant un temps raisonnable. Il se détermine par rapport à ce qui est nécessaire vis-à-vis des finalités de leurs utilisations. De plus, il n’est désormais plus possible de collecter ou traiter des données personnelles uniquement au cas où cela pourrait vous être utile un jour.

Qui est concerné par le RGPD ?

Le RGPD s’applique à toutes les entreprises traitant (ou sous traitant) des données personnelles, dès lors :

  • Qu’elle est établie sur le territoire de l’Union européenne (UE).
  • Que son activité cible directement des résidents européens.

Ainsi, les mêmes obligations spécifiques en matière de sécurité, confidentialité et documentation de l’activité sont imposées aux entreprises établies hors de l’UE dès lors qu’elles proposent des services ou des produits aux résidents européens. Elles sont donc tenues solidairement responsables.

RGPD, la filière équine est aussi concernée
RGPD, la filière équine est aussi concernée

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Prélèvement à la source pour la filière équine

EQUICER Infos n°25 : prélèvement à la source

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EQUICER Infos n°25 : l’impact du prélèvement à la source pour les entreprises de la filière équine

Dans cette publication, nous allons revenir sur l’impact du prélèvement à la source pour les entreprises de la filière équine ainsi que sur les conséquences de l’année blanche.

L’impact du prélèvement à la source dans le monde équin

Au 1er janvier 2019, la France rejoindra presque tous ses homologues européens dans la mise en place d’un dispositif de prélèvement à la source de l’impôt sur les revenus. Cela fait vingt ans que les gouvernements successifs ont essayé de le mettre en place : tout arrive à point…

Impact du prélèvement à la source des personnes salariées

Le paiement de l’impôt se fera directement sur leur fiche de paie. C’’est l’unité employeuse qui prélèvera chaque mois directement sur le salaire le montant de l’impôt pour le reverser à l’Etat.

Impact du prélèvement à la source des personnes non salariées

Pour les personnes non-salariées qui perçoivent des revenus imposables dans la catégorie :

  • des bénéfices agricoles (BA) (comme les entraîneurs et entraîneuses),
  • des bénéfices industriels et commerciaux (BIC),
  • des bénéfices non commerciaux (BNC) (comme les jockeys, les drivers et driveuses),
  • des revenus fonciers ou encore de l’article 62 (gérant de sociétés à l’Impôt sur les Sociétés -IS),

il n’y a pas de prélèvement opéré par l’unité employeuse puisque ces professionnels et professionnelles sont par nature indépendants.

Par conséquent, l’administration fiscale prélèvera chaque mois sur le compte bancaire du (de la) professionnel (professionnelle) la somme à payer.

L’impact de l’année blanche sur l’impôt sur les revenus

L’année 2018 est une année blanche en ce sens que les revenus perçus ne vont générer aucun impôt. Seuls seront imposés au titre de l’année 2018 les revenus dits « exceptionnels ». Les revenus courant étant annulés par un crédit d’impôt dit de la «modernité du recouvrement » qui viendra annuler l’impôt dû.

Prélèvement à la source pour la filière équine
Prélèvement à la source pour la filière équine

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Résultats économiques des centres équestres : quelles tendances sur 2014 – 2016 ?

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Résultats économiques des centres équestres : quelles tendances sur 2014 – 2016 ?

27 Mars 2018 | Journée REFErences 2018 | Olivier Deveaux et Charlotte Geyl

La journée REFErences est co-organisée par l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), l’Institut de l’élevage (IDELE), la Fédération nationale des conseils des chevaux (FNC) et l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture. Cette journée annuelle est née à la suite de la création du réseau REFErences afin d’en diffuser les résultats à l’ensemble de la filière équine.

Cette journée REFErences est une journée d’information dédiée à la connaissance économique de la filière équine. La thèmatique de 2018 est « s’adapter au marché »

Dans cette vidéo, les résultats économiques des centres équestres et élevages de sport pour les années de 2014 à 2016 vous seront présentés par Charlotte Geyl (Ifce) et Olivier Deveaux (EQUICER)

Résultats économiques des centres équestres : quelles tendances sur 2014 – 2016 ?

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observatoire-economique-des-entraineurs-galopeurs-2017

Observatoire économique des entraîneurs de galopeurs – 2017

Temps de lecture : 2 minutes

Observatoire économique des entraîneurs de galopeurs – 2017

Découvrez les résultats de l’observatoire économique dédié aux entraîneurs de galopeurs pour 2017.

Avec ce nouvel échantillon de dossiers issus des régions Normandie, Pays de la Loire et Région Parisienne, l’observatoire des entraîneurs et entraîneuses publics de galop établi sur les deux dernières années, 2015 et 2016, présente les données économiques de l’activité ainsi que les éléments du prix de revient. Cet observatoire est établi à la demande de France Galop. Il est réalisé par EQUICER en collaboration avec l’Atelier des études et des références économiques de Cerfrance Normandie Maine pour la 6e année consécutive.

Le groupe de structure d’entraînement se compose de professionnels disposant d’une surface de 5,24 hectares. Elles ont 9,74 équivalents temps pleins (ETP) dont 8,28 ETP salariés pour 30 chevaux en moyenne par entreprise. On note, pour le quartile supérieur, un peu plus de 22 personnes salariées en moyenne par structure.

Partie 1 : développement des éléments économiques et financiers de l’activité d’entraînement de galop

Les produits se composent de gains de courses pour 17 % et de pensions facturées pour 58 %. Les gains de courses ont diminué de 28 000 € et les pensions facturées de 13 250 €. Le total des charges a diminué de 35 000 €.

Partie 2 : éléments détaillées du prix de revient

Les points clés de l’activité d’entraînement de galop

Premier constat :

Diminution des produits de 7,14 % entre 2015 et 2016. Le quartile supérieur voit son produit baisser de 154 000 € . Le ratio produit sur ETP est en baisse de 5 000 € entre les deux années.

Deuxième constat :

La valeur ajoutée est en baisse de 40 000 €. Le résultat d’exploitation est également en baisse de plus de 24 000 €. L’excédent brut a diminué de 26 600 € entre 2015 et 2016.

Troisième constat :

Les annuités sont de 21 500 € (passage de 17 % à 27 % entre les deux années). Alors que les entraîneurs ont baissé leurs prélèvements privés de 16 000 € . Le taux d’endettement du groupe est passé de 122 % à 136 %, soit 14 points de plus entre les deux années.

Quatrième constat :

Les charges dites « fixes » (assurances, loyer, frais de gestion, frais de déplacement,…) sont bien maîtrisées (évolution de – 3 %).

Cinquième constat :

Le poste « Aliments » représente 10 % du prix de revient global. Il baisse de 1,5 % entre 2015 et 2016. L’analyse de l’échantillon ayant le prix de revient le plus élevé nous présente une analyse inverse avec une hausse de 2,8 %. Cette variation est comblée par une économie en litière.

Synthèse de l’activité d’entraînement de galop :

Le poste main d’œuvre est un poste majeur. Il représente 38 % pour la moyenne du groupe et 45 % pour le quartile ayant le prix de revient le plus élevé.

L’analyse des 2 millésimes met en évidence une croissance du coût salarial de 1 % que l’on retrouve dans les 2 échantillons. La hausse peut s’expliquer par une revalorisation annuelle des salaires.

Au final, le prix de revient est en recul de 0,40 € à 1,20 €/jour suivant le groupe (hors frais de vétérinaire et de maréchalerie). La diminution des charges opérationnelles et fixes réussit à impacter une baisse du prix de revient global malgré une hausse du coût salarial. Ce constat montre la complexité à conserver un prix de revient stable d’un exercice à l’autre.

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Observatoire économique des activités équines – 2017

Temps de lecture : 7 minutes

Avec 66 départements franchisés en 2017, le réseau EQUICER élargit ses bases de collectes. Cela permet ainsi de réaliser un observatoire sur des groupes de dossiers plus importants. Cependant il reste un travail de méthodologie à poursuivre pour traiter les comptabilités non exploitées. Nous pourrons à l’avenir présenter d’autres segments d’activités non utilisés aujourd’hui qui devraient permettre à nos professionnels et professionnelles de se comparer et d’en tirer le meilleur profit pour améliorer la gestion de leurs entreprises.

Tous les groupes analysés pour les centres équestres voient leur excédent brut se stabiliser ou augmenter. Cependant les petits centres équestres souffrent et dégagent des résultats négatifs. Même si le ratio EBE sur produits augmente entre les deux années pour les élevages de chevaux de sport, il reste faible. Les éleveurs et éleveuses font face à leurs annuités mais les résultats dégagés sont déficitaires.

Les élevages de galopeurs réalisent une augmentation de leurs produits. Les prélèvements privés baissent largement permettant ainsi d’améliorer les fonds propres des structures analysées.

Les élevages de trotteurs réalisent une bonne année 2016 avec une augmentation des produits et des résultats qui permet de stabiliser les capitaux propres.

Nous travaillons pour la prochaine édition, qui sera la dixième, à l’élaboration de prix de revient qui permettront pour les activités étudiées d’apporter un éclairage plus fin sur les actions à mettre en place au niveau des structures.

Nous vous souhaitons une bonne lecture et notre réseau de conseillers et conseillères restent à votre disposition pour des explications complémentaires ou interventions (assemblées générales, écoles, …) si nécessaire.

Lexique :
ETP : Équivalent Temps Plein
SAU : Surface Agricole Utile
EBE : Excédent Brut d’Exploitation

Centres équestres – échantillon total :

Les centres équestres disposent de deux ETP et d’un peu moins de 20 hectares pour réaliser un montant de produits en augmentation entre les deux années. Ce dernier atteint 111 000 €, soit 55 000 € par ETP. Les produits d’enseignement et de leçons d’équitation représentent 58 % des produits. Le reste est composé de 27 % de pensions* soit 5 points de moins entre les deux années
(*) : Valeur collectée auprès de 42 % des dossiers uniquement.

Concernant les charges opérationnelles, 40 % sont des achats d’aliments, 30 % des frais vétérinaires et 15 % des charges externes sont des locations pour le foncier et les structures. La valeur ajoutée est stable pour 45 600 €. L’excédent brut d’exploitation augmente de 1 700 € entre les deux exercices, soit 24 % des produits. Il permet de faire face aux annuités et aux prélèvements privés. Le taux d’endettement est stable à 61 %.

Centres équestres – ETP < 1 :

L’échantillon des centres équestres dont les ETP sont inférieurs à 1 est composé de 70 dossiers. Ce sont des petites structures avec un peu moins de douze chevaux en pension. Elles ont souvent une autre activité en parallèle et emploient très peu de main d’oeuvre. Les produits ont augmenté de 1 200 € entre 2015 et 2016 alors que le quartile supérieur a vu ses produits augmenter de 5 000 €. L’enseignement ainsi que les leçons d’équitation représentent 59 % des produits, soit une baisse de 4 points entre les deux années. Les pensions, données récupérées auprès de 30 % des dossiers, sont de 18 826 € et les subventions de 4 000 € en moyenne par entreprise.
L’excédent brut d’exploitation (EBE) permet d’assurer les annuités d’emprunts mais pas les prélèvements privés. Il est à noter que les annuités sur EBE représentaient 43 % en 2015 et qu’elles représentent 72 % en 2016. Le résultat de l’exercice est quant à lui déficitaire.

Centres équestres – ETP de 1 à 3 :

Cet échantillon de centre équestre est composé de 110 dossiers disposant de 2 ETP en moyenne et d’une surface de 17 hectares. Les produits par ETP ont augmenté de 2 000 € entre les deux années analysées avec 27 % de pensions (43 % des dossiers concernés), 54 % de produits d’enseignement et de leçons d’équitation ainsi que des produits divers dont 7 % d’aides PAC.
Le poste le plus élevé des charges opérationnelles est de 44 % pour les frais vétérinaires. Les locations du foncier ainsi que l’entretien du matériel représentent chacun 14 % de ces charges. Les charges de main d’oeuvre ont baissé de 2 % pour atteindre 20 % du montant des produits. L’EBE est en augmentation ainsi que les prélèvements privés qui s’élèvent à 8 000 € pour 2016.

Centres équestres – ETP > 3 :

22 hectares sont exploités par ce groupe de centres équestres ayant un ETP supérieur à 3. Ce groupe de centres équestres réalisent 245 000 € de produits dont 62 % de leçons d’équitation et 26 % de pensions, données traitées pour 44 % des dossiers. Le ratio produit sur ETP est un peu en dessous de la moyenne des centres équestres (groupe centres équestres total) avec 52 000 €.
L’EBE sur produit est de 26 % avec un peu plus de 63 000 €. Le quartile supérieur réalise quant à lui un EBE de 100 000 € et un résultat d’exploitation de 33 000 € contre 24 000 € pour la moyenne du groupe.
Le taux d’endettement a augmenté entre 2015 et 2016 pour atteindre 67 % au lieu de 64 % en 2015. L’EBE couvre les annuités ainsi que les prélèvements privés de 38 000 € en moyenne, sans marge de sécurité pour l’autofinancement.

Élevages galopeurs :

Les élevages de galopeurs réalisent une forte augmentation de leurs produits avec 27 000 € de plus dont 49 % proviennent des pensions facturées (pour 76 % des dossiers dont la donnée a été collectée) et des gains de courses pour 20 %. Dans cet échantillon d’élevage de galopeurs, 75 % des élevages pour lesquels nous avons le montant des ventes de chevaux réalisent 109 000 € de ventes pour un prix moyen de 8 000 € par cheval vendu. En moyenne, 13,5 chevaux sont vendus par l’entreprise. Le prix moyen des ventes est en augmentation de 2 000 € entre les deux exercices.

Pour les charges opérationnelles, 22 % sont des achats d’aliments, 13 % de frais vétérinaires, et, pour les charges externes, 13 % d’entretien de matériel et un poste entretien des bâtiments de 11 %. L’excédent brut est en augmentation de 11 000 €. Les annuités ont augmenté également de 5 000 €, en rapport avec la réalisation de nouveaux emprunts. Les dettes à court terme certes importantes, sont restées stables. Le taux d’endettement a baissé de 2 points pour atteindre 44 % en 2016. Même si l’EBE augmente, les prélèvements privés baissent largement de 12 000 € permettant ainsi d’améliorer les fonds propres des structures analysées.

Élevages chevaux de sport :

Les produits augmentent de plus de 8 000 € entre les deux exercices pour atteindre un peu plus de 103 000 € pour la moyenne du groupe d’élevage de chevaux de sport. 42 % des produits sont composés de pensions pour 67 % des dossiers pour lesquels les pensions ont été comptabilisées. Les ventes de chevaux sont présentes dans 41 % des dossiers pour un prix moyen par cheval de 11 900 € hors taxes soit une augmentation du prix moyen par cheval commercialisé de 4 900 € entre les deux années. L’écart est important avec le quartile supérieur qui réalise 160 000 € de produits en plus. Les achats d’aliments représentent 28 % et les frais vétérinaires 14 %. Le poste entretien de matériel est un peu plus élevé que pour les centres équestres puisqu’il est de 17 %.
Même si le ratio EBE sur produits augmente entre les deux années en passant de 16 à 26 %, il reste faible. Les élevages font face à leurs annuités de 17 000 € en moyenne avec l’augmentation de l’EBE mais les résultats dégagés sont déficitaires. Seul le quartile supérieur de 2016 réalise un résultat d’exploitation positif.

Élevages trotteurs :

Composé d’une centaine de dossiers, le groupe des élevages de trotteurs exploite 60 hectares avec deux équivalents temps plein dont une personne salariée à 2/3 temps. Le quartile supérieur voit sa surface exploitée réduite de 16 hectares. Ces éleveurs et éleveuses détiennent 31 chevaux en propriété et prennent 12 chevaux en pension.
Les produits sont en augmentation de 9 000 € entre 2015 et 2016. Les pensions entre les deux exercices sont en augmentation de 16 700 €. Les gains de courses représentent 80 000 € soit 33 % des produits. Les produits de ventes de chevaux immobilisés s’élèvent à 39 559 € pour les dossiers ayant cette donnée renseignée, soit 81 % des dossiers. Ces mêmes dossiers enregistrent
une vente de 10,5 chevaux à un prix moyen de 3 736 €. Les frais vétérinaires sont de 13 % du total des charges opérationnelles et les achats d’aliments de 23 %.

Le groupe d’élevage de trotteurs conserve l’augmentation des produits au niveau de l’EBE qui passe de 75 000 à 84 000 €. Les annuités de 29 700 € (35 % / EBE) sont en augmentation de 4 500 € en rapport avec l’augmentation des dettes à moyen et long terme et aux nouveaux emprunts contractés.

Activité d’entraînement publics de galop :

Cet échantillon d’activité d’entraînement publics de galop, situées en Normandie, Mayenne-Sarthe et région Parisienne, enregistre une diminution des produits de 7,14 % entre 2015 et 2016. Le quartile supérieur d’entraînement de galop voit son produit baisser de 154 000 €. Le ratio produit sur ETP est en baisse de 5 000 € entre les deux années. La valeur ajoutée est en baisse de 40 000 €. Le résultat d’exploitation est également en baisse de plus de 24 000 €.
L’excédent brut a diminué de 26 600 € entre 2015 et 2016. Les produits sont composés de gains de courses pour 17 %, de pensions facturées pour 58 %. Les gains de courses ont diminué de 28 000 € et les pensions facturées de 13 250 €. Le total des charges a diminué de 35 000 €. Les charges opérationnelles sont légèrement en baisse de 6 000 €. Les frais vétérinaires représentent 22 % du total des charges. Le total du bilan est de 225 322 € soit une augmentation de 3 000 € par rapport à 2015. Le poste créances a augmenté de 11 000 €. Les comptes de dettes ainsi que les comptes financiers au passif ont augmenté de 47 700 €. Les annuités sont de 21 500 € (passage de l’EBE de 17 % à 27 %) alors que les entraîneurs et entraîneuses ont baissé leurs prélèvements privés de 16 000 €. Le taux d’endettement du groupe est passé de 122 % à 136 % soit 6 points de plus entre les deux années.

Activité d’entraînement trot :

Avec un groupe composé de 140 dossiers, les activités d’entraînement de trot utilisent une surface de 23,5 hectares et disposent de 2,77 ETP au total dont 1,62 personnes salariées en moyenne. Les charges liées à la main d’oeuvre représentent 22 % du total des produits pour 24 000 € pour 2016.
Les produits de 2016, soit 296 000 € au total, sont en augmentation de 8 000 €. Les produits sont composés de 22 % de pensions et 60 % de gains de courses. La valeur ajoutée se stabilise à 136 000 €. Les deux postes d’entretien, matériel et bâtiment, représentent 26 % des charges opérationnelles et les achats d’aliments 30 % avec les frais de litières.
L’échantillon maintient son EBE à 80 000 € permettant ainsi le remboursement des annuités de 33 600 € et d’assurer les prélèvements privés à hauteur de 16 000 € (en diminution de 9 000 € entre les deux années). Les capitaux propres ont augmenté de 9 000 € et le taux d’endettement est à 57 %.

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La facturation et la caisse, accidents en milieu équin, analyse coût de revient

EQUICER Infos n°24 : facturation et caisse

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EQUICER Infos n°24 : facturation et caisse, accidents en milieu équin et coût de revient

Dans cette lettre d’informations, nous allons revenir sur les obligations liées à la facturation et à la caisse. Puis nous reviendrons sur la gravité et l’importance des accidents en milieu équin. Enfin, nous vous présenterons le coût de revient pour votre structure spécialisée cheval.

Rappel des obligations liées à la facturation et à la caisse

Toute personne assujettie à la TVA dont l’activité n’engendre pas systématiquement la production d’une facture pour chaque opération (cas notamment des ventes au comptant) doit tenir un livre de caisse. Sur le livre de caisse est inscrit, jour par jour, sans blanc ni rature, le détail et le montant de chacune de ces opérations. Au besoin, il faut distinguer, les opérations taxables et celles qui ne le sont pas.

En principe, le livre de caisse retrace uniquement les mouvements d’espèces. Toutefois l’administration fiscale admet qu’il retrace l’ensemble des recettes, quel que soit le mode de paiement utilisé :

  • espèces,
  • chèques,
  • cartes bancaires, etc.

Les paiements en espèces supérieurs à 1 000 € sont interdits (Art. L112-6 du Code Monétaire et Financier).

La non-présentation de l’attestation ou du certificat par le commerçant sera sanctionnée par une amende de 7 500 €.

Les accidents en milieu équin

Les activités équines sont bien souvent employeurs de main d’œuvre. De plus, les indicateurs de sinistralité de la filière mettent en évidence des fréquences et des gravités plus importantes lors d’accidents du travail consécutifs notamment à des chutes de cheval.

En effet chaque unité employeuse est tenu d’évaluer les risques éventuels et de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer et protéger le personnel de son entreprise.

L’analyse de son coût de revient avec un conseiller spécialisé

Le calcul et l’analyse de son coût de revient sont des étapes incontournables pour toute entreprise de la filière équine qui souhaite analyser ses charges et se positionner par rapport à un marché.

De quoi s’agit-il ?

Le coût de revient est une approche économique par les charges. Il ne faut pas le confondre avec le point d’équilibre qui est une approche de trésorerie par les dépenses.

Quels sont les intérêts du coût de revient ?

  1. Connaître ou mieux connaître son entreprise et les marges de manœuvre ;
    • On pense fréquemment, par exemple, que les pensions au pré ont un coût de revient très bas et que la marge est élevée. Alors que bien souvent ce n’est pas le cas.
  2. Quantifier ses marges de progrès :
    • L’analyse des différents postes permet la mise en évidence des économies possibles.
  3. Se positionner sur un marché :
    • Les observatoires réalisés par EQUICER offrent des bases pour analyser sa propre structure.
    • Il faut également coupler le coût de revient à une étude de marché des prix pratiqués par la concurrence.

Le coût de revient peut présenter en revanche certaines limites et une vision trop restreinte, alors que des activités sont souvent complémentaires.

Le prix de revient est un outil d’aide à la décision qui permet d’améliorer la rentabilité de la structure équine.

Pour en savoir plus sur le coût de revient, vous pouvez aussi consulter la webconférences sur le coût de revient réalisée par notre conseillère spécialisée marché équin.

La facturation et la caisse, accidents en milieu équin, analyse coût de revient
La facturation et la caisse, accidents en milieu équin, analyse coût de revient

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Décrypter sa comptabilité

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Décrypter sa comptabilité pour une meilleure gestion

Dans cette webconférence, notre conseillère spécialisé marché équin, va vous expliquer comment décrypter sa comptabilité. Elle va présenter les bases pour interpréter le bilan et le compte de résultat fourni par votre comptable afin d’améliorer la rentabilité de votre structure équine.

Comprendre sa comptabilité pour une meilleure gestion

Toutes les entreprises équestres doivent tenir une comptabilité. Mais comment interpréter le bilan ainsi que le compte de résultat afin d’améliorer votre rentabilité ? Lors de cette webconférence, notre conseillère spécialisée va vous présenter les clés pour réussir cet exercice.

Après un rappel sur la fiscalité, elle vous présentera le bilan et le compte de résultat. Elle vous présentera ensuite les chiffres clés et des pistes de réflexion pour améliorer la rentabilité de votre structure équestre.

Attention : merci de veiller à mettre à jour les données concernant la fiscalité. En effet, depuis 2017, les loi de finance successives ont fait évoluer de nombreux aspects. Vous pouvez retrouver les dernières actualités, dans la partie Equicer Infos de notre site internet.

Pour en savoir plus sur les documents comptables, vous pouvez consulter la webconférence réalisée par notre conseillère filière équine sur la lecture des documents comptables.

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Vente d’un cheval, optimisation comptable et fiscale

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Vente d’un cheval, optimisation comptable et fiscale

9 Novembre 2017 | Web-conférences IFCE | Lionel Lesouef

Durant cette web-conférence, le référent fiscalité et méthodologie comptable d’EQUICER va vous présenter comment optimiser comptablement et fiscalement la vente d’un cheval.

Vente d’un cheval, optimisation comptable et fiscale

Retrouvez dans cette conférence des conseils pour optimiser la gestion comptable et fiscale lors de la vente d’un cheval :

1 – Cheval : stock et/ou immobilisation ?

Les règles à respecter pour l’enregistrement dans un compte de stock ou en immobilisation d’un cheval en comptabilité sont importantes à prendre en compte.

2 – Plus-value comptable : mode de calcul

La définition d’une plus-value comptable et son mode de calcul pour la vente d’un cheval.

3 – Plus-value et fiscalité pour la vente d’un cheval

La partie fiscale de la plus-value et l’incidence de celle ci sur les prélèvements obligatoires : notamment l’impôt sur le revenu, les cotisations sociales MSA

4 – Ce qu’il faut retenir sur la plus-value lors de la vente d’un cheval

Sur le choix d’un enregistrement en stock ou en immobilisation d’un cheval et le choix optimal sur les dossiers chevaux.

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